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WAW (What a Whack !) - Des rencontres qui libèrent


Viperes Sucrees Salées © Juliette Valero
© Agathe Moubembe

Un collectif qui fait du bien !


La WAW (What a Whack !) est un collectif qui met en lumière le waacking, culture de musique et de danse créée dans les années 70 par des hommes gays et racisés à Los Angeles, à travers des événements de toute forme : soirées club, battles, jams, brunchs, rencontres, jeux et échange. Initiée par le Lyon Waacking Project, le collectif veut célébrer la liberté d’expression et l’émancipation de chacun et de tous.t.es.   


Les WAW Nights  


J’ai eu la chance de voir de mes propres yeux la première nuit de la WAW, vendredi dernier au Groom. J’y ai découvert un monde foncièrement joyeux, créatif, respectueux et safe. On se laisse emporter par la bienveillance des danseur.euse.s, et de ces corps qui crient la beauté des différences. Pendant que Reine Claude (DJ) nous enrobe de disco, Gorgeous, la MC de la soirée, nous guide avec bienveillance dans le monde de la danse waacking. Chacun est accepté et a même son moment de gloire au centre de la piste. Ces rencontres font du bien, elles rassemblent, fédèrent. La soirée s’est finie avec un set house to techno de Diana Crossfader, l’alter ego de Romane Santarelli, dans une explosion de danse et de joie. On n’attend plus que l’annonce de la prochaine date !


Un groupe motivant


La WAW se compose de musicien.ne.s, waackeur.euse.s, Dj, MC, et autres, qui travaillent main dans la main pour créer des rendez-vous qui rassemblent, à l’image du waacking. C’est grâce à leur motivation acharnée que l’osmose se crée : le public devient alors acteur, voire même artiste de la soirée. La lumière est sur chaque mouvement de bras, de tête, et les sourires se reflètent jusque dans les paillettes des tenues colorées. Si le propre d’une soirée réussie est de faire croire que tout est facile, alors c’est également avec facilité que je dirai bravo, merci, et je l’espère à bientôt. 

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